En cette rentrée plutôt frileuse, chacun rallume son chauffage. Il s’agit aussi du moment où l’on se pose des questions quant à l’entretien de sa chaudière.

Voici les réponses aux questions que vous vous posez encore sur le contrat d’entretien de votre chaudière.

E n premier lieu …

… Y-a-t ’il une obligation à souscrire un contrat d’entretien ?

Contrairement à une idée reçue bien ancrée dans l’imaginaire collectif, souscrire un contrat d’entretien n’est pas obligatoire.

Si la loi exige de faire entretenir sa chaudière, elle n’oblige aucunement à souscrire un contrat d’entretien. Toutefois, s’engager dans ce type de contrat rend l’intervention automatique et évite les oublis. Votre chauffagiste vous prévient tous les ans de son passage et vous propose une date d’intervention pour la maintenance de votre chaudière.

Par ailleurs, faire appel tous les ans au même chauffagiste par l’intermédiaire d’un contrat vous apporte des avantages certains.

Tout d’abord, vous aurez certainement affaire au même technicien qui connaitra bien votre chaudière. Vous n’aurez pas à vous préoccuper de savoir quand faire la visite d’entretien puisque, par contrat, votre chauffagiste s’occupe de fixer le rendez-vous.

Enfin, il vous est possible de mensualiser votre contrat de maintenance chaudière et d’éviter de payer une grosse somme en une seule fois.

Quels risques y a-t-il à ne pas faire entretenir sa chaudière ?

Dans certains cas (chaudière récente), des personnes pensent qu’elles peuvent passer outre l’entretien de leur chaudière.

Ne pas faire réviser sa chaudière au moins une fois par an expose à des risques avérés. Il faut rappeler que le principe de fonctionnement d’une chaudière repose sur la combustion, phénomène réputé dangereux. Il vaut mieux s’assurer que tout se passe bien ! Lors de cette combustion, il y a émission de CO2 et de diverses particules plutôt nocives pour la santé. Il faut donc réviser la chaudière pour s’assurer que ces émissions ne dépassent pas un seuil admissible.

Un des risques les plus souvent constaté ? L’intoxication au monoxyde de carbone provoquée par une chaudière mal ou pas entretenue. Ce genre d’incident survient environ 4000 fois par an rien qu’en France. Chaque année, 150 décès sont répertoriés suite à cette intoxication.

En plus d’un risque pour la santé, une chaudière laissée sans entretien risque de mal fonctionner et donc d’afficher des performances limitées. En outre, le risque de panne s’accroit avec des factures de dépannages à la clé.

A ucune sanction n’est prévue par la législation, même si l’entretien de la chaudière a été déclarée obligatoire.

Toutefois, en cas de sinistre dû à un mauvais entretien de celle-ci, votre assurance ne remboursera aucun dommage.

La visite annuelle d’entretien

Dans la plupart des cas, votre chaudière sera révisée non pas par un simple plombier mais par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

En plus de vérifier le bon fonctionnement de votre appareil, celui-ci va confirmer que votre chaudière est conforme aux normes environnementales en vigueur. A l’issue de la visite d’entretien annuelle, votre artisan vous fournit une attestation à conserver précieusement. Elle fait office de garantie auprès de votre assurance en cas de sinistre.

Tout d’abord, le technicien va s’ assurer du bon fonctionnement général de la chaudière. Il va exécuter plusieurs tests pour arriver à cette conclusion. Ensuite, il procède au nettoyage de l’appareil, voire du conduit de raccordement dans certains cas.

Par ailleurs, il met en place divers réglages pour tirer le meilleur parti de votre chaudière alliant confort et économie d’énergie. Enfin, il teste la machine pour s’assurer que les émissions de polluants ne dépassent pas le taux prévu par la législation.

Vous pouvez aussi rajouter des options à votre contrat d’entretien, comme le ramonage du conduit de cheminée. Il est également possible de choisir un contrat avec un nombre de déplacements et d’interventions illimitées en cas de panne.

Pour une chaudière vieillissante, cette option peut s’avérer rentable.