Vanille de Tahiti : l’alternative rare
En premier lieu, la vanille que vous utilisez dans la plupart de vos préparations culinaires provient de Madagascar ou d’Indonésie. Ces deux contrées restent celles qui produisent le plus la vanille dite « Bourbon ». Toutefois, il se peut que vous vous serviez également de vanille de Tahiti, plus rare.
Voilà un article pour nourrir vos interrogations.
On l’appelle aussi l’or noir du Pacifique
Tout d’abord, redonnons à la vanille de Tahiti son nom savant. Vanilla x Tahitensis. Il s’agit d’une des 3 variétés d’orchidées que l’on cultive pour récolter ses gousses très odorantes.
P lus que son arôme légendaire, la vanille de Tahiti reste aussi connue pour sa rareté. Il faut souligner qu’elle ne représente environ que 0,3% de la production mondiale.
Avant d’arriver jusqu’à votre cuisine, il faut savoir que la vanille de Polynésie française occupe déjà celles de nombreux chefs renommés.
Ensuite, remontons un peu le cours du temps. La vanille, pas encore de Polynésie, arrive à Tahiti en l’an 1848. Elle provient des Philippines. Toutefois, il faudra attendre l’année 1880 pour que, à la faveur de divers croisements, la vanille de Tahiti soit cultivée à plus grande échelle.
La vanille de Tahiti cultive aussi la patience
En outre, son parfum de légende s’accompagne d’une particularité. On la dit « indéhiscente ». Cela signifie que, contrairement aux autres types de vanilles, celle-ci ne s’ouvre pas quand elle arrive à maturité. Par ailleurs, lorsqu’on cultive la vanille de Tahiti, il faut s’armer de patience. Par exemple, les premières plantations ne donnent rien avant 3 années. Ensuite, celle-ci fleurit entre juin et octobre, au cours de la période dite « hiver austral ».
Enfin, un dernier détail qui parachève l’aura précieuse de cette vanille de Tahiti.
Elle ne fleurit qu’un seul matin par an. De plus, les fleurs ont une durée qui ne s’élève pas à plus de quelques heures…