Il existe divers types de masques respiratoires. Leur rôle est de protéger des infections transmissibles, dont le Covid-19. Destinées aux soignants, aux personnes malades et aux autres utilisateurs, zoom sur ces protections faciales.

Masques FFP2 et FFP3 en priorité pour les personnels exposés

Ce sont des masques filtrants qui ont une double action. Ils protègent les personnes qui le portent contre le risque d’inhalation de gouttelettes d’agents infectieux, dont le coronavirus, et empêchent également ces personnes de projeter des gouttelettes. Ils se composent d’un masque ou demi-masque facial ainsi que d’un dispositif de filtration. Dès qu’ils sont est mis en place, il ne faut plus les toucher. Ils protègent durant trois à huit heures et ne doivent pas être réutilisés. Ces masques sont à changer quand ils sont mouillés, souillés ou mal positionnés.

Les masques FFP2 sont destinés au personnel soignant, durant les phases de transmissions pandémiques et interhumaines et aux personnes présentant un risque important d’exposition (proximité d’une personne malade).

Le masque FFP2 possède un pouvoir filtrant de 94 % et présente un taux de fuite vers l’intérieur de 8 %. Depuis quelques jours, le gouvernement français, par l’intermédiaire de son ministre de la Santé, a fait savoir que des masques FFP2 seraient prochainement livrés en pharmacies.

Le masque FFP3 filtre au moins 98 % des particules et son taux de fuite est de 2 %.

Masques chirurgicaux, les plus courants

Aussi appelés masques anti-projections, ce type de masques évite de projeter les sécrétions des voies aériennes ou de salive susceptibles de contenir des agents transmissibles infectieux. Cette transmission peut se produire par la projection de gouttelettes de salive ou de sécrétions des voies aériennes supérieures ou via la transmission par voie aérienne de fines particules, inférieures à 5 microns.

Ce masque chirurgical jetable doit être porté par la personne contagieuse, dès l’apparition des premiers symptômes, afin de ne pas contaminer son entourage et son environnement.

Il doit être jeté, avec les ordures ménagères, dès lors qu’il est souillé ou mouillé. Il est, ensuite, vivement recommandé de se laver soigneusement les mains au savon et à l’eau ou d’utiliser une solution hydro-alcoolique.

C’est le masque le plus utilisé couramment par les professionnels de la santé, du chirurgien dentiste lorsqu’il soigne une carie au gynécologue qui fait face à une mycose vaginale.

Masques artisanaux, à défaut de détenir d’autres types de masques

Le masque artisanal, bien qu’il ne soit pas d’une efficacité parfaite, bloque les projections, ce qui constitue déjà un atout non négligeable. Bien entendu, la personne qui le porte doit, en parallèle, respecter les règles de distanciation vis-à-vis d’autres personnes pour freiner la propagation du virus. Si les masques artisanaux sont contestés, c’est tout de même mieux d’en porter un que de s’exposer visage découvert.

Le masque artisanal est destiné aux personnes non malades. Il doit entièrement recouvrir le nez, la bouche et le menton et être parfaitement ajusté. Son porteur ne doit pas se toucher le visage durant son utilisation. Il convient de se laver les mains au savon et à l’eau ou avec une solution hydro-alcoolique avant et après sa mise en place.

Le masque artisanal est constitué de plusieurs couches de tissus et d’élastiques de couture (ou de rubans) pour le fixer. Les serviettes de toilette, filtrant 40 % des particules, sont les plus efficaces. Après lavage, il convient de le repasser, la chaleur éliminant les agents infectieux. On trouve, sur internet, de nombreux tutoriels pour fabriquer ces masques.

Bien que nous n’ayons pas le cœur aux déguisements en cette période, il est important de sortir masqués. C’est un gage de protection pour soi-même mais, aussi, pour les autres, à utiliser en complément des 5 gestes barrières destinés à freiner le coronavirus.