Les catastrophes naturelles surviennent toujours qu’on s’y attend le moins. Elles peuvent impacter la société dans son ensemble, mais leur impact sur les personnes directement touchées est bien plus grave.

Dans ce contexte, il est important d’adopter des mesures qui peuvent vous garantir la conservation de vos biens, notamment bonne assurance logement. Il s’agit d’une couverture cruciale pour se protéger et protéger sa famille. En ce sens, vous prendre connaissance des réflexes qu’il faut adopter en cas de catastrophe.

Quels sont les différents types de catastrophes naturelles

Par définition, une catastrophe naturelle est un événement causé par les forces naturelles et entraîne des dommages plus ou moins importants. Ces imprévus représentent une menace importante pour la sécurité et l’intégrité physique des citoyens. Parmi les catastrophes naturelles, qui peuvent être couvertes par la garantie indemnisation catastrophes naturelles de l’assurance logement, il convient de citer entre autres :

  • Les inondations ;
  • Les tremblements de terre ;
  • Les glissements et affaissements de terrains ;
  • Les coulées de boue ;
  • Les avalanches ;
  • Les débordements ou refoulements des égouts ;
  • L’action mécanique des vagues.

Faire un bilan des dégâts en cas de catastrophe

Après une catastrophe naturelle, il est essentiel de bien déterminer les dommages subis. Il s’agit d’une tâche fastidieuse, mais primordiale. Par la suite, le propriétaire doit lister l’ensemble des dommages causés aux biens (meuble, appareil électroménager, etc.) ainsi qu’au bâtiment en général. Prendre des photos est également utile, car cela peut servir comme preuve auprès de la compagnie d’assurance. Il faut rappeler qu’il faut disposer d’une assurance logement qui prend en charge de l’indemnisation pour les dégâts en cas de catastrophe.

Les différentes garanties de l’assurance logement

Une assurance logement protège votre habitation contre différents dommages. Elle est nécessaire parce qu’elle rembourse tous les frais payés après une catastrophe et qui peuvent coûter très cher. Les garanties incluses dans ce type d’assurance dépendent du profil de l’assuré, mais également de son logement. Le prix de l’assurance logement est déterminé par plusieurs éléments : l’usage (résidence principale ou secondaire), la superficie, la localisation, etc.

Pour être prêt en cas de sinistre, la première chose à vérifier est ce que couvre l’assurance logement. À cet effet, il faut prendre le temps d’examiner son contrat pour connaître des points essentiels, tels que les franchises, les exclusions de garanties et les plafonds d’indemnisation. La plupart des assurances logement multirisques couvrent en cas de vol, d’incendie, d’intempéries, de bris de glace ainsi que d’autres sinistres. Ce type d’assurance peut également contenir des garanties en option comme la protection juridique.

Faire une déclaration des dégâts auprès de l’assureur

Il faut contacter son assureur après une catastrophe naturelle. Néanmoins, il faut attendre l’arrêté ministériel avant de le faire. Il s’agit d’une annonce publiée par l’État et qui précise les détails concernant la nature de la catastrophe et les différentes régions touchées entre autres détails. Une fois l’arrêté publié, l’assuré dispose d’un délai de 10 jours pour contacter sa compagnie d’assurance et faire jouer sa garantie. Toute déclaration effectuée avant la publication de l’arrêté ministériel sera refusée par l’assureur.

Le propriétaire du logement doit constituer un dossier contenant tous les documents nécessaires pour prouver les dégâts :

  • Une liste détaillée des biens endommagés avec des photos ;
  • Des justificatifs de garantie des différents appareils ou des meubles ;
  • Les justificatifs nécessaires qui témoignent de la valeur des biens comme les factures.

Il est préférable de conserver tous les biens dans l’état ou avoir une copie des documents fournis à l’assurance. Dans le cas où l’assuré fait appel à un expert, il faut disposer de ces preuves. Le délai maximal fixé pour l’indemnisation est de 3 mois depuis la date de la déclaration (sauf en cas de force majeure). Entre temps, l’assureur peut tout de même verser une avance dans les deux mois qui suivent la déclaration, afin de permettre à l’assuré de financer la réparation de son logement.