Dans une optique de valorisation des procédés naturels, on peut, préférant se tourner vers la médecine douce que la médecine conventionnelle, vouloir consulter un naturopathe.

Recourir aux médecines douces pour la thérapie a son lot de bienfaits, toutefois, il faut s’assurer de bien s’y prendre, notamment dans le choix du naturopathe.

Technique non conventionnelle, la naturothérapie c’est l’ensemble des thérapies naturelles appliquées de manière à stimuler notre énergie vitale et nos capacités d’auto-guérison. Elle aide à se rendre compte du lien entre ses problèmes de santé et le style de vie ou sa diète. Un naturopathe conseille alors, par exemple, sur le niveau de stress, de fatigue influençant l’état de santé, et ce afin de prévenir tout mal ou pour le guérir (s’il n’est pas trop grave).

Quoiqu’intéressante et efficace, la naturothérapie est une discipline dont l’exercice n’est que très peu encadré par la loi. Vous trouverez donc des naturopathes d’examens différents ou de temps de formation différents. Or, l’efficacité de l’accompagnement d’un tel thérapeute va avec son profil qu’il faudra savoir choisir.

1.    S’assurer de son professionnalisme (certifications, agréments)

Bien que la pratique de la naturothérapie soit libre, il existe quand même des structures indépendantes garantissant le professionnalisme des thérapeutes par des formations au sein de centres agréés. En France, une structure mise en place, la FENA (Fédération Française de Naturothérapie), reconnaît des écoles ou centres de formation pour naturopathes certifiant ses praticiens formés. Il y a aussi l’OMNES, association professionnelle de naturopathie, dont l’ensemble des adhérents naturopathes sont certifiés par des écoles affiliées à la FENA. Toutefois, tous les professionnels naturopathes n’adhèrent pas forcément à l’OMNES.

Ainsi avant de consulter ou de prendre rendez-vous pour consultation, demandez d’abord à savoir si tel praticien a sa certification ou son agrément et dans quel centre il s’est fait former. Vous avez ainsi le gage de la qualité de la prestation. Cependant, gardez à l’esprit que la compétence n’est pas forcément liée à un diplôme.

2.    Ne pas se fier aveuglement au traitement par les plantes

Les naturopathes peuvent prescrire des suppléments à base d’herbes ou de minéraux à leurs patients. Pourtant, si les plantes sont douces, elles sont chimiquement actives et une prescription inadaptée ou mal dosée. Par ailleurs, certains médicaments à base d’herbes peuvent interagir avec un traitement pharmaceutique. Par précaution, refusez tout supplément à base d’herbes lorsque le thérapeute vous le proposera, si vous avez un traitement médical en cours.

De même, si votre état de santé s’avère sérieux, il ne faudrait pas substituer un traitement prescrit par un médecin spécialiste par des plantes. Vous pouvez quand même garder les conseils en terme psychique notamment du thérapeute.

3.    Parler alimentation et nutrition

En matière de nutrition ou de problèmes digestifs, les naturopathes ont souvent une expertise plus approfondie qu’un médecin. Les naturopathes demandent souvent à leurs clients de tenir un journal alimentaire. Profitez de leur formation spécialisée et travaillez avec un naturopathe à manger plus sainement. Notez à l’avance ce que vous mangez la semaine pour vous préparer avant de consulter.

Avant de consulter un naturopathe, assurez-vous donc qu’il ou elle ait ses certifications et ses agréments. Écoutez aussi votre intuition et décidez si tel professionnel vous correspond. Faites le choix du naturopathe en qui vous vous fiez et vous sentez à l’aise. N’oubliez pas que quoique professionnel et performant, il ne remplacera pas un médecin spécialiste.