Les bienfaits thérapeutiques de la cuisine
La cuisine est l’une de ces activités où l’art, la technique et le savoir sont combinés. C’est un domaine dans lequel la culture et la passion sont mises en jeu dans une seule tâche. En ce sens, il y a plusieurs façons de voir la cuisine. L’un d’eux est le plus pratique, celui d’un besoin quotidien. Ce qui est sur la table est préparé pour répondre aux besoins nutritionnels de la famille. Une autre façon de le voir est celle qui provient de son utilisation commerciale. La préparation des aliments peut également faire partie d’un programme de thérapie !
Cuisiner, mais pas que pour manger
Pour les psychologues, la cuisine en soi est une activité thérapeutique qui diffère des autres activités, car elle facilite la communication avec soi-même et avec les autres. Préparer la recette spéciale de sa grand-mère ou aller tête première dans la cuisine avec, sa mère nous relie directement à nous-mêmes.
Le dialogue qui peut naître de la nourriture englobe les souvenirs, les sentiments et les émotions, les habitudes, les traditions et l’identité. La cuisine thérapeutique facilite la détente, la réflexion, la création et le partage. Comme il s’agit d’un acte créatif, il apporte un changement d’état au positif.
Lorsque nous nous concentrons sur la pratique culinaire, nous sommes en mesure de dissiper les pensées négatives, de résoudre de nouveaux défis et de faire face à des situations spécifiques qui améliorent notre estime de soi, nous font baisser le stress et reprendre le contrôle. Nous pouvons également apprendre d’autre compétences associées, notamment si on décide de faire pousser ses herbes aromatiques : https://louistheton.com/kit-pret-a-pousser-herbes-aromatiques/
Compétences que nous développons en cuisine
D’un point de vue plus thérapeutique, la cuisine peut devenir une activité agréable qui nous aide à développer certaines compétences personnelles positives que nous pouvons mettre en pratique dans d’autres situations de notre vie.
- La patience : cuisiner exige de la patience, car la préparation de n’importe quel plat prend du temps.
- Conscience sensorielle : nous cuisinons avec la vue, l’odorat, le goût, le toucher et l’ouïe. Lorsque nous cuisinons, nous utilisons nos sens, nous testons le plat au cas où nous aurions besoin de faire des rectifications, nous utilisons des signaux acoustiques qui nous informent lorsqu’un processus est terminé, etc.
- L’apprentissage : la cuisine est une compétence que nous héritons de nos familles, nous regardons comment nos mères et grands-mères cuisinent et préparent les repas. De ces expériences, à la fois personnelles et en imitant leurs comportements, nous avons appris à intérioriser cette activité quotidienne comme une expérience de notre vie.
- La créativité : cuisiner est une activité créative, nous devons mettre tout notre capital créatif dans l’élaboration du plat afin de faire des ingrédients un produit final agréable et satisfaisant.
- L’organisation et réalisation des objectifs : pour créer un plat, nous devons préparer les ingrédients et organiser les phases de la recette dans notre esprit, fixer des étapes pour atteindre le résultat final.
- La relaxation : la cuisine peut être une activité relaxante, toutes les angoisses ont tendance à disparaître, car nous concentrons notre attention sur les étapes de la préparation, oubliant les tracas de la vie quotidienne.
Dans les thérapies, nous nous appuyons sur des tâches créatives pour l’expression émotionnelle, nous utilisons généralement l’écriture, la peinture, la musique et le jardinage qui sont des activités créatives qui canalisent nos émotions, les mettent en ordre et nous aident à les gérer. La cuisine pour ceux qui ne sont pas à l’aise dans ces autres activités créatives, peut être une technique de gestion émotionnelle efficace.