Photogrammétrie ou Mobile mapping : lequel choisir pour cartographier des bâtiments ?

Les techniques d’acquisition de données géolocalisées et de numérisation ne manquent pas au 21ème siècle. Parmi les plus innovantes, on peut citer le mobile mappinget la photogrammétrie. Leurs applications sont quasi illimitées, notamment dans la construction. Pour cartographier un bâtiment par exemple, ils sont efficaces et peuvent même se combiner.

Photogrammétrie et cartographie mobile : les essentiels à connaître

La photogrammétrie est une technique de prise de mesure qui permet de modéliser un espace en 3D en se basant sur des images 2D capturées par des caméras. Ces dernières doivent être dotées d’une grande résolution pour que le processus fonctionne. Cette technique profite aujourd’hui de l’évolution technologique pour performer dans plusieurs domaines tels que le BTP. En effet, il est désormais possible de faire de la photogrammétrie par drone. L’acquisition des données se fait donc par survol et ne nécessite pas de présence physique. Ce qui est tout simplement parfait pour cartographier de grands immeubles. Toutefois, la modélisation est limitée aux éléments visibles depuis le ciel.

Le mobile mapping ou cartographie mobile s’opère différemment. Tout comme la photogrammétrie, il permet d’acquérir des données géolocalisées. Pour ce faire, il faut des capteurs LiDAR embarqués sur un véhicule. L’objectif sera de numériser l’environnement tout en se déplaçant selon un itinéraire. Cela dit, cette technique utilise aussi des caméras panoramiques pour ajouter plus de précision sur les données récoltées. Son avantage est le géoréférencement ainsi que sa capacité à détecter les moindres objets. Ce qui fait que le mobile mapping est la technique la plus efficace pour cartographier des bâtiments avec précision. Toutefois, il peut être optimisé avec la photogrammétrie, surtout si c’est pour la construction.

Photogrammétrie et mobile mapping : deux méthodes complémentaires

La cartographie mobile et la photogrammétrie ont toutes deux leur limite malgré leur efficacité. Entre autres, le mobile mapping ne scanne uniquement que les endroits se trouvant sur l’itinéraire prévu. Pour la photogrammétrie, ce sont les interdictions de vols qui sont les plus grandes contraintes techniques. De ce fait, les deux techniques peuvent tout à fait se combiner afin de donner un résultat précis et détaillé. Grâce aux capteurs au sol ainsi qu’aux caméras sur le ciel, il sera possible d’élaborer des plans de très haute précision d’une ville ou même d’une région. La combinaison de ces méthodes réduira aussi le temps de traitement des nuages de points.

En outre, un large panel d’applications s’offre aux acteurs de la construction lorsqu’ils utilisent en même temps la photogrammétrie et la cartographie mobile. Par exemple, ils ont la possibilité de créer un véritable jumeau numérique d’un immeuble dans le cadre d’une réhabilitation. La mise à jour des informations sera aussi facile avec les données acquises par les capteurs et les multiples caméras. Bref, ces deux techniques sont complémentaires et apportent des données là où l’une d’entre elles n’y arrive pas. Et pour profiter d’une cartographie au point, il est vivement recommandé de se rapprocher d’une entreprise spécialisée de la numérisation 3D.